Chili côté cuisine
La nourriture est l’un des sujets
favoris des cyclos. En réalité nous mangeons 90% du temps du riz, des pâtes et
du porridge. Mais nous avons quand même tenté de percer les secrets culinaires
chiliens !
Ce pays n’est guère réputé pour sa
gastronomie, néanmoins le Chili se distingue peut-être pour ses sandwiches que
nous ne pouvons trouver en Europe.
Le completo est le hot dog national,
composé traditionnellement d’une saucisse avec de la choucroute, des petits dés
de tomate, de mayonnaise et de purée d’avocat. En Argentine le hot dog basique
se nomme pancho. Se rapprochant du completo on peut trouver le choripán
(provenant de la contraction de chorizo et pan, le pain), d’origine argentine,
qui contient une saucisse type saucisse de Strasbourg avec du chimichurri, un
condiment argentin à base de piment ou bien accompagné de salsa criolla, une
salade de légumes coupés fins. Le lomito est un sandwich argentin dans lequel
on trouve du filet de lomo (partie arrière) de veau, du fromage, du jambon, de
l’œuf frit et de la tomate.
Et bien sûr l’empañada lorsqu’on a un petit creux, petit feuilleté farci de tout ce qu’on veut, qui est une spécialité d’Espagne et de toute l’Amérique du Sud. L’œuf dur est souvent présent dans l’empañada chilien contrairement à celui d’Argentine.
Lomito |
Le churrasco est un terme général en
Amérique du Sud pour désigner du bœuf ou plus généralement de la viande
grillée. Lorsque le churrasco est sous forme de sandwich il y a de nombreuses
possibilités d’accompagnements. Le churrasco italiano contient de la tomate, de
l’avocat et de la mayonnaise. Le churrasco a lo pobre est lui accompagné de
frites, d’œuf et d’oignons. Le chacarero est une spécialité chilienne. C’est
une variété de churrasco contenant des haricots verts. Le barro est un sandwich
chilien incluant bœuf (ou jambon) et du fromage fondu. Le nom vient de l’ancien
président Ramón Barros Luco (1910-1915) qui raffolait de ce sandwich.
Contrairement aux fastfoods français, cela nous permet de manger de la viande
de bonne qualité à moindre coût.
Nous avons quand même trouvé des
plats typiques autres que le sandwich, comme la chorrillana. Lorsqu’on manque
de protéines c’est ce qu’il faut prendre. Pour moins de 15 euros, nous est
servi une énorme assiette de divers émincés de viande (poulet, bœuf, saucisse,
chorizo) avec de la tomate coupée en dés fins, une omelette à l’oignon (ou de
l’oignon à l’omelette tellement il y a d’oignon) et des frites. Le plat est si
copieux qu’on le mange généralement à deux voire plus, sauf pour les cyclos
affamés peut-être.
Chorrillana |
Le pastel de choclo ou gateau maïs
est un met argentin, chilien et péruvien à base de maïs écrasé formant une
purée dense mise sur diverses viandes, des oignons, parfois des œufs et des
olives. Le tout est gratiné et servi dans un bol de terre cuite ou paila.
La cazuela (bouillon de viande avec
des légumes) est le plat familial chilien par excellence. Les meilleurs
cazuelas ne se trouvent pas dans les restaurants puisque que c’est toujours
« la cazuela de la mama » le plus « rico », parole de chilien.
Et bien sûr l’empañada lorsqu’on a un petit creux, petit feuilleté farci de tout ce qu’on veut, qui est une spécialité d’Espagne et de toute l’Amérique du Sud. L’œuf dur est souvent présent dans l’empañada chilien contrairement à celui d’Argentine.
Empañada |
Parmi les
desserts, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Dans la région Araucanía,
on citera le kuchen, une tarte aux fruits bourrative d’origine allemande avec
de la crème et une épaisse couche de biscuit. Le berlín est un beignet fourré à
la crème ou au manjar de provenance allemande aussi. Beaucoup de chiliens
d’origine allemande vivent en Araucanía, après la grande vague d’immigration
des années 1850. La tarte au citron, pie de limón, est aussi souvent trouvée.
Enfin, l’alfajor qui peut être par exemple fourré au manjar se rapproche du
macaron français. L’alfajor est d’origine andalouse, inspiré de la cuisine
arabe, et fut importé pendant l’époque coloniale. On le trouve aussi beaucoup
en Argentine. Le pan de Pascua chilien dérive du pain de Noël européen. Il a
une pâte dense et sombre dans laquelle on incorpore des fruits confits, des
noix ou encore du miel et diverses épices.
Concernant les boissons, le maté est bien sûr bu au Chili. Néanmoins les argentins excellent davantage dans ce domaine. Les champions seraient incontestablement les uruguayens qui naissent avec la bombilla dans la bouche et vivent le thermos sous le bras. Le mote est une boisson chilienne estivale amusante puisqu’il contient du nectar de pêche, du blé et parfois une pêche séchée, ramollie par le jus (mote con huesillo). Le nectar est fabriqué en réhydratant des pêches séchées puis en les chauffant avec du sucre et optionnellement de la cannelle. A 70 centimes d’euro le verre d’un tiers de litre, c’est imbattable. On trouve aussi des jus pressés à tous les coins de rue. Plus récemment le terremoto (tremblement de terre) a été inventé à la fin du 20ème siècle peu de temps après le tremblement de terre de 1985. La boisson se compose de vin blanc, de glace à l’ananas, de liqueur amère et de grenadine. Les chiliens sont des blagueurs puisque la version XXL de la boisson s’appelle cataclismo tandis que le petit verre se nomme réplica. Il y a bien sûr le vin chilien mais notre palais est bien trop jeune pour vous les décrire de manière objective. Le pisco est une eau de vie de vin. Titrant entre 30 et 45°, la saveur du pisco est assez proche du Cognac. La provenance du pisco est l’origine d’une guéguerre entre le Pérou et le Chili. Le pisco sour est un cocktail contenant du pisco, du citron verre et du sucre. La version péruvienne contient du blanc d’œuf et de l’angostura amer.
Le pain est bien sûr présent avec en chef de fil le pan amasado (cuit au four), à l’huile (sopaipilla) ou la tortilla (gros pain non levé cuit traditionnellement à la braise). Les humitas sont des pâtes cuites de maïs moulu. Selon les pays sud-américains il existe des variations. Au Chili, de l’oignon (voire du fromage) est ajouté, la cuisson se fait au four ou dans l’eau et le tout est servi dans une feuille de maïs.
Amis français, notre gastronomie reste une perle de notre pays qu’il faut conserver et entretenir.
Kuchen |
Concernant les boissons, le maté est bien sûr bu au Chili. Néanmoins les argentins excellent davantage dans ce domaine. Les champions seraient incontestablement les uruguayens qui naissent avec la bombilla dans la bouche et vivent le thermos sous le bras. Le mote est une boisson chilienne estivale amusante puisqu’il contient du nectar de pêche, du blé et parfois une pêche séchée, ramollie par le jus (mote con huesillo). Le nectar est fabriqué en réhydratant des pêches séchées puis en les chauffant avec du sucre et optionnellement de la cannelle. A 70 centimes d’euro le verre d’un tiers de litre, c’est imbattable. On trouve aussi des jus pressés à tous les coins de rue. Plus récemment le terremoto (tremblement de terre) a été inventé à la fin du 20ème siècle peu de temps après le tremblement de terre de 1985. La boisson se compose de vin blanc, de glace à l’ananas, de liqueur amère et de grenadine. Les chiliens sont des blagueurs puisque la version XXL de la boisson s’appelle cataclismo tandis que le petit verre se nomme réplica. Il y a bien sûr le vin chilien mais notre palais est bien trop jeune pour vous les décrire de manière objective. Le pisco est une eau de vie de vin. Titrant entre 30 et 45°, la saveur du pisco est assez proche du Cognac. La provenance du pisco est l’origine d’une guéguerre entre le Pérou et le Chili. Le pisco sour est un cocktail contenant du pisco, du citron verre et du sucre. La version péruvienne contient du blanc d’œuf et de l’angostura amer.
De manière générale, les fruits et
légumes chiliens sont excellents. Les avocats sont, à juste titre, une fierté nationale.
Les pêches sont aussi fantastiques. Les petits producteurs ont conservé un
savoir-faire dépourvu de pesticides mais on nous a confirmé que le Chili est
aussi concerné par l’utilisation massive de produits phytosanitaires. La
pression américaine serait importante. En Argentine la topographie se prête
encore plus à l’agriculture intensive. C’est même devenu une catastrophe
sanitaire, les pesticides étant répandus par avion.
Le pain est bien sûr présent avec en chef de fil le pan amasado (cuit au four), à l’huile (sopaipilla) ou la tortilla (gros pain non levé cuit traditionnellement à la braise). Les humitas sont des pâtes cuites de maïs moulu. Selon les pays sud-américains il existe des variations. Au Chili, de l’oignon (voire du fromage) est ajouté, la cuisson se fait au four ou dans l’eau et le tout est servi dans une feuille de maïs.
Humitas |
Amis français, notre gastronomie reste une perle de notre pays qu’il faut conserver et entretenir.